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11-13 octobre 2024

La m/f au Salon de la Revue

Nos amis de l’association Ent’revues organisent, dans l’espace convivial de la Halle des Blancs Manteaux, au cœur du Marais (Paris 4e), la 34e édition de leur incontournable Salon de la Revue, un événement qui rassemble plusieurs centaines de revues culturelles francophones ou de petits éditeurs.

Le fourbi est un habitué de cette manifestation, où il compte de nombreux amis. Cette année encore, nous aurons le plaisir d’y tenir stand, derrière des piles de notre n°16 à peine sorti des presses.

Le Salon s’accompagne d’un très riche programme, à découvrir ici, qui propose des dizaines de tables rondes et de rencontres où s’illustrent le dynamisme et la pertinence du paysage actuel de la revue francophone. Et la m/f aura l’honneur d’en ouvrir le ban, en compagnie de quelques revues amies qui, comme la nôtre, fêtent ou s’apprêtent à fêter leurs dix années d’existence : Papier Machine, L’Ours Blanc, Jef Klak, et Le Cafard hérétique.

La fête se tiendra le vendredi 11 à 20h30, dans la Salle Maryse Condé, à l’intérieur de la Halle : il y aura des lectures, des surprises, et même des lots à gagner !

Nous espérons bien vous y retrouver, devant le gâteau de rigueur. Sinon, si vous avez un moment de libre, ne manquez pas de pousser la porte de la Halle des Blancs Manteaux, le samedi ou le dimanche, entre 12h et 19h : en flânant parmi les stands, vous tomberez forcément sur un fourbisseur ou deux qui seront ravis de bavarder avec vous — et, chemin faisant, vous ferez une jolie moisson de découvertes littéraires.

 

34e Salon de la Revue

Vendredi 11 octobre : 20h-22h
Samedi 12 octobre : 10h-20h
Dimanche 13 octobre : 10h-19h30

Halle des Blancs Manteaux
48, rue Vieille-du-Temple
75004 Paris

« Bande de Revues », soirée anniversaire,
Vendredi 11 à 20h30, Salle Maryse Condé.

(entrée libre et gratuite)

Juillet 2024

Annonce du n°16

© Éric Tabuchi « Ne vois-tu rien venir ? », tel est le titre de la seizième livraison du fourbi, à paraître le 10 octobre prochain.

On se méfiera des réponses toutes faites : car notre époque a son lot de Barbe-Bleue, de Cassandre ou de commandants Drogo, en sorte que la fameuse prière à la sœur Anne peut y retentir de bien des façons. Au reste, il n’est pas certain que la réponse à lui donner importe davantage que la question elle-même.

Suivant l’esprit éclectique de la revue, nos contributrices et contributeurs ont reçu carte blanche pour se l’approprier à leur manière. Le fourbi que nous voyons venir vous promènera à travers les territoires, les temps et les littératures, de la Méditerranée aux antipodes, depuis la tragédie grecque jusqu’aux guerres modernes, entre les ambiguïtés de l’IA, la fonte des banquises et celle des mémoires, à travers ces suspensions inquiètes qui précèdent et suivent les catastrophes, qu’elles soient mondiales ou bien intimes.

Par-delà la diversité des approches, c’est un numéro tout entier voué à ce pouvoir, toujours plus suspect et contesté, de l’art à saisir et manifester l’invisible, l’imminent — non sous la forme d’une célébration, mais bien sous celle d’une autre question : que voit-elle encore venir, notre sœur Anne ? Y voit-elle toujours, depuis le temps ? Et qu’est-ce qui nous pousse encore à l’interroger : l’espérance ? l’habitude ? la nostalgie ?

© Karin Crona

Écrire comme le canari chante dans la mine ; ou au contraire, selon une analogie de Bolaño, écrire face au public, le dos tourné à la grotte où rugit la bête dont nous ne voulons rien savoir.

Horizon des deuils, bureaucratie des pandémies, livres de l’attente. Encadrement du risque. Oracles et somnambules, monstres discrets, sœurs Anne sous influence. Le monde redessiné par l’IA, la parole contre la guerre, et le consumérisme en kit. Christa Wolf, Julien Gracq, Tirésias ou Nick Cave : cet automne, le fourbi vous donne quelques nouvelles de guetteurs que les temps voudraient aveugles.

Ce numéro 16, habillé par notre graphiste Christophe Burine, ouvre ses cahiers graphiques aux fictions manipulées et dystopiques d’Éric Tabuchi, et aux déconcertants collages de Karin Crona.


N’attendez pas de voir venir ! La souscription expire le 6 octobre.

La rédaction.